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Les généraux algériens, véritables détenteurs du pouvoir, viennent de se mettre d’accord sur le nom du « parrain » qui jouera le rôle d’arbitre
garantissant les intérêts des uns et des autres dans les années à venir. La disparition, pour maladie, de Larbi Belkhair, et l’ambition de Bouteflika de constituer une dynastie familiale a fini par convaincre les hauts gradés de propulser le corpulent général Mohamed Lamari aux avant postes afin qu’il mette un peu d’ordre dans les affaires.
Jusque-là, l’armée s’était contentée d’observer le déroulement des choses et avait laissée au président Bouteflika les coudées franches pour gérer le pays. L’armée s’était contentée de mettre le général Abdemamlek Gunaizia comme secrétaire d’Etat à la défense afin qu’il soit associé à la gestion politique du pays, mais l’incurie de celui-ci et le manque de relief dont il a fait part ont irrité les ténors de l’APN.
Aujourd’hui, on parle avec insistance d’un remaniement ministériel qui placerait le général Mohamed Lamari au secrétariat d’Etat à la défense et du coup permettrait à l’APN de s’impliquer un peu plus dans les affaires politiques du pays. Ce qui revient à dire que l’armée cherche à mettre Bouteflika sous tutelle en attendant que l’heure de la succession sonne.