Les images du cadavre de l’enfant Hamza El Khatib, torturé et assassiné par les services syriens, n’ont pas laissé de marbre le président syrien Bachar Al Assad qui sait que la partie devient très difficile à gagner.[onlypaid]
Juste après la diffusion de ces images choquantes, le chef d’Etat a réuni ses proches collaborateurs pour essayer de trouver une issue à la crise dans laquelle s’enfonce le pays jour après jour. Il faut dire que malgré l’aide militaire et financière iranienne, le pays commence à se sentir à l’étroit, d’autant plus que la Russie a averti les dirigeants syriens qu’elle ne pourrait pas les soutenir pour longtemps si les massacres de la population civile se poursuivaient. Mais, ce qui a le plus surpris les observateurs, c’est l’incapacité des services syriens et de l’armée à venir à bout des manifestations. Alors qu’au tout début, il n’y avait qu’une dizaine de foyers de protestations, aujourd’hui quasiment tout le pays s’embrase et les « insurgés » semblent bien organisés, puisque les appels à manifester continuent d’être répercutés avec beaucoup d’efficacité. En outre et d’après des sources à Damas, la banlieue de la capitale syrienne est devenue un véritable camp retranché pour des insurgés armés. En effet, les activistes syriens se sont procuré des explosifs et des armes légères d’Irak et du Liban. Pour l’instant, ils ne les utilisent pas, mais ils pourraient s’en servir le moment venu pour faire face à la répression implacable des services syriens. D’après une source à Beyrouth, plusieurs soldats syriens auraient fui les rangs de l’armée et se cacheraient dans les faubourgs de Damas. Tout n’est qu’une question de temps semble-t-il. [/onlypaid]
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