Depuis son accession au poste de directeur général de la sûreté nationale, le général Abdelghani Hamel n’a de cesse de gommer les traces de son prédécesseur, mort dans des conditions non encore élucidées. [onlypaid]
Le poste était resté vacant des mois après l’assassinat d’Ali Tounsi, ce qui avait laissé supposer une lutte fratricide entre l’armée et le clan présidentiel. Plusieurs candidats du président Abdelaziz Bouteflika au poste de directeur général de la DGSN ont été retoqués par l’armée qui a finit par imposer un homme à elle, Abdelghani Hamel. Ce dernier a fini par renvoyer l’ascenseur aux généraux qui l’ont nommé en décidant il y a quelques jours d’envoyer les élèves officiers de la police pour finaliser leur formation à la prestigieuse Académie militaire interarmes de Cherchell. Certains hauts cadres de la police ainsi que des proches de Bouteflika soupçonnent le général Abdeghani Hamel de disposer d’un agenda caché visant à mettre les services de police, dont les effectifs se portent à 170 000 agents, sous la coupe des militaires. D’après les observateurs à Alger, cet épisode constitue une des multiples facettes de la lutte pour le pouvoir qui fait rage en Algérie dans la perspective de la succession à un Bouteflika malade et affaibli. [/onlypaid]
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