C’est une véritable course contre la montre qui s’est engagée au pays des Cèdres contre la décision du TSL (Tribunal spécial sur le Liban) concernant l’assassinat de l’ancien premier ministre Rafic Hariri.
Selon des informations fiables, le Tribunal serait sur le point d’accuser officiellement trois hauts responsables sécuritaires du Hezbollah. Ce dernier qui ne veut rien savoir du compromis proposé par le premier ministre, Saad Hariri, pourrait anticiper la décision du TSL en mettant la main sur les institutions du pays. Chose qui n’est pas à exclure si jamais le Hezbollah arrive à obtenir le soutien logistique de la Syrie. Le régime de Bachar Al Assad qui, jusqu’à présent, continue ses négociations avec l’Arabie Saoudite pour éviter au Liban une telle éventualité, traîne un peu les pieds. Les pressions exercées ces derniers jours par Washington, Paris et d’autres capitales occidentales, pourraient avoir un effet contraire et inciter finalement le Hezbollah à franchir le pas. En tout état de cause, les rapports émanant des services secrets israéliens et jordaniens, affirment que le mouvement religieux chiite a la capacité de trancher la situation sur le terrain en sa faveur dans un intervalle de 48 heures.