L’annonce par le général Noureddine Kanabi, ancien président délégué des FAR et longtemps bras droit du général de corps d’armée Hosni Benslimane, [onlypaid]
de son intention de briguer la présidence de la Fédération Royale Marocaine de Football vient de lever un peu le voile sur les raisons qui ont poussé Ali Fassi-Fihri à jeter l’éponge. En effet à 24 heures de la tenue de l’assemblée générale de la FRMF, Ali Fassi-Fihri avait surpris tout le monde en reportant l’assemblée générale et en se retirant définitivement de la course. Selon le président d’un club de la Pro1, tout était réglé comme du papier à musique. Le président devait rempiler pour 4 autres années et son équipe également avec lui. L’autre homme fort de la FRMF et homme à tout faire de Fassi-Fihri, à savoir Karim Alem devait quant à lui devenir salarié de la fédération. Mais un coup de fil, tard dans la journée de jeudi a chamboulé ce scénario. Les « hautes sphères » auraient pris connaissance d’un rapport détaillé sur les dysfonctionnements de l’équipe qui a géré le football national pendant 4 années durant. Reconduire la même équipe aurait été très mal vécu par « le peuple du football ». L’avis du général Benslimane aurait été à ce propos déterminant. Une sorte de revanche pour un homme qui a participé à la gestion du football national depuis plus de 40 ans et qui a été chassé comme un malpropre de la FRMF par les hommes que Mounir Majidi, secrétaire particulier du roi Mohammed VI. Et la revanche ne s’arrête pas là. Moncef Belkhayat, un autre proche de Mounir Majidi qui commençait à pointer du nez pour remplacer Ali Fassi-Fihri, a été vite refroidi dans ses ardeurs. Il ne s’est même pas présenté à l’assemblée générale du FUS. Ce sont donc les militaires qui devraient reprendre la gestion du football marocain. Les technocrates sont KO debout.[/onlypaid]
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