Au sein de l’état-major des forces armées mauritaniennes, on n’en revient toujours pas. Les hauts gradés ne comprennent pas comment la Commission électorale nationale indépendante -CENI- a pu rendre publiques[onlypaid]
des données qui pourraient mettre à mal la sécurité nationale. En effet, la CENI en publiant les listes électorales détaillées, a révélé que 18 mille éléments composent les corps militaires et sécuritaires dans le pays. Pis encore, elle a aussi révélé leur dispatching sur le territoire mauritanien. Ainsi, apprend-on à la lecture de ces listes, que le général Aziz concentre la moitié des forces armées dans la capitale -8114 personnes. Si on y ajoute les 1575 éléments répertoriés dans la région de Trârza, limitrophe de Nouakchott, cela fait beaucoup. « Cela démontre la peur qu’a le président d’un coup d’Etat ou d’une insurrection armée », analyse un ancien militaire mauritanien, aujourd’hui à la retraite. Sur la frontière avec le Maroc, le général Aziz stationne 1559 éléments à Nouadhibou et 1155 dans l’Adrar. Il s’agit bien sûr de sécuriser les infrastructures portuaires du pays et les mines de fer de Zouerate, principales ressources en devises du pays. Cependant ce qui pourrait choquer, c’est que toute la frontière Ouest du pays avec le Mali est laissée dégarnie. Un risque que le général Aziz pourrait un jour payer cash. [/onlypaid]
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