Le torchon brûle entre l’Algérie et le Conseil de Transition libyen (CNT). Les autorités algériennes continuent d’apporter toute leur aide au colonel Mouammar Kadhafi pour tenter de sauver son pouvoir ou tout au moins lui aménager une sortie honorable.[onlypaid]
L’armée algérienne a pris les choses en main et redéployé ses forces terrestres et ses moyens aériens vers ses frontières de l’Est. Le pouvoir algérien a aujourd’hui peur que les rebelles du CNT ne se vengent d’Alger en aidant certaines fractions d’AQMI qui s’activent sur les frontières entre le Nord du Mali, le sud de l’Algérie et le Sud Ouest libyen. Des sources bien informées à Alger ont révélé à Maghreb-Intelligence que derrière ce changement de doctrine militaire algérienne, qui situe le danger non plus à la frontière avec le Maroc et la Mauritanie, mais avec la Tunisie et la Libye, il y a trois généraux aguerris dans la lutte contre les GIA et l’AIS. Il s’agit du général-major Abderrazak Cherif (Commandant de la 4ème région militaire, basée à Ourgla dans le Sud /Ouest), le général-major Ben Ali Benali (Commandant de la 5ème Région militaire, basée à Constantine /Est) et le général-major Amar Athamnia (Commandant de la région militaire basée à Tamanrasset/Extrême Sud). Les trois officiers supérieurs, qui font partie de la nouvelle génération d’officiers, ont accompagné une délégation américaine en tournée le long de la frontière algéro-libyenne. Les Américains essaient par tous les moyens de rapprocher les Algériens des rebelles libyens, mais sans succès. « Le seul homme que les Algériens ont accepté de voir est le colonel Khalifa Haftar, qui s’est réfugié aux Etats-Unis après la défaite de Kadhafi face au Tchad dans les années 80 », précise notre source.[/onlypaid]
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