Dans une déclaration à Thierry Oberlé, envoyé spécial de l’hebdomadaire parisien Le Point venu au Maroc enquêter sur les réseaux de trafic de drogue au royaume et leurs accointances avec la funeste Mocro Mafia, l’ancien patron du PAM Ilyas Omari et ex-président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima a estimé que la Mocro Maffia n’était qu’une «construction des politiciens néerlandais ». Cette organisation criminelle est pourtant belle et bien existante et se démarque par ses procédés criminels très violents. Elle est même pointée du doigt dans l’assassinat par erreur d’un fils de juge, confondu avec un baron de la drogue, au café la Crème à Marrakech.
D’ailleurs que se soit dans les dossiers des polices néerlandaise, belge, française ou encore espagnole, l’appellation Mocro Maffia renvoi à cette structure mafieuse où s’activent des criminels d’origine marocaine et qui sévit dans plusieurs pays européens.
Le Point a consacré sa dernière couverture à un dossier intitulé « Les secrets des nouveaux mafieux ». L’hebdomadaire français s’est intéressé au Maroc et au phénomène de la Mocro Maffia. C’est bizarrement Ilyas Omari disparu des gazettes depuis belle lurette qui a daigné éclairer les lanternes de l’enquêteur du Point.
A son habitude, l’ancien tonitruant homme politique aujourd’hui reconverti en journaliste a fait des déclarations qui ne manqueront pas de passer inaperçues. Ainsi, il a expliqué au journaliste-enquêteur pourquoi le trafic de drogue continue à peser dans la balance économique du Nord du royaume. «On ne peut pas changer du jour au lendemain les mentalités ou la réalité économique du Rif, une province où plus de la moitié du PIB provient des circuits informels», a assuré à son interlocuteur un Ilyas Omari toujours égal à lui-même.
Ahhh ce omari, ce escroc dealer donne des leçons de choses, il connaît les mafieux moro et toutes sortes de stupéfiants, un vrai haschichi