C’est désormais un secret de polichinelle dans les principales capitales européennes. L’Algérie « ne peut pas » et non « ne veut pas » augmenter « dans l’immédiat » ses fournitures en gaz. Selon plusieurs sources concordantes à Alger, les capacités du pays seraient aujourd’hui très limitées, à cause notamment des infrastructures vieillissantes et d’un manque conséquent d’IDE dans le secteur énergétique doublé d’une forte hausse de la consommation interne en gaz.
Les mêmes sources font remarquer que la production a même lourdement chuté ces dernières années, passant d’une fourchette de 60 à 65 milliards de mètres cubes gazeux, en 2007-2008, à 42-43 milliards en 2021. Une situation qui n’inquiète pas outre-mesure les Européens. Alger ne fournit qu’environ 10 % des achats européens de gaz.