La signature de 25 accords économiques entre l’Algérie et la Syrie lors de la visite de Mohamed Naji al-Atry, premier ministre syrien…
à Alger, n’auront aucune répercussions sur le domaine politique. Et cela malgré les affirmations des proches collaborateurs du chef de gouvernement algérien, Ahmed Ouyahya.
En effet, au moment même de la visite du premier ministre syrien en Algérie, le vice-président syrien, Farouk al-Chareh, a rencontré un émissaire du secrétaire général de l’ONU, et lui a indiqué que son pays ne « s’emmêle pas les pinceaux » quand il s’agit de prendre des positions politiques. Farouk Al-Chareh a réaffirmé à son interlocuteur onusien que jamais dans l’histoire de la Syrie l’économique n’avait pris le pas sur le politique. Selon le leader syrien, les positions de son pays ne feront guère partie des deals économiques, quelque soit les intérêts commerciaux de son pays. Farouk al-Chareh a notamment eu face au responsable de l’ONU cette réflexion pleine d’enseignements : «Celui qui est pour l’unité de l’Irak et contre sa partition et surtout contre la création d’un mini-Etat au Proche-Orient (allusion faite aux Kurdes), ne peut l’admettre au Maghreb (allusion faite au Polisario) ».