C’est la gueule de bois chez les sociétés de tabacs opérant au Maroc depuis que la plupart des marques ont été redressées par le Fisc à des montants allant de quelques centaines de millions de dirhams à près d’un milliard de dirhams. Après avoir observé un silence plus que suspect et augmenté les prix des cigarettes pour être en règle (partiellement) avec la loi des Finances, certaines compagnies ont lancé des campagnes de lobbying pour faire oublier leurs mésaventures.
C’est la SMT (Société marocaine des tabacs) qui a ouvert le bal en décidant d’organiser une cérémonie en faveur des enfants bacheliers de ses salariés. Philip Morris (fabricant des Marlboro) lui a emboîté le pas avec une rencontre restreinte avec certains organes de presse.
Sauf que, lors de l’un comme de l’autre rendez-vous, les deux sociétés ont refusé de répondre à la moindre question: motus et bouche cousue concernant les accusations de concurrence déloyale et fraude au fisc. Selon nos sources, les autorités marocaines sont décidées à sévir encore davantage dans les semaines à venir via la commission d’homologation qui fixe la structure des prix du tabac manufacturé.
Merci pour abonnement