D’après des sources bien informées à Benghazi, de sérieuses divergences sont apparues récemment entre les dirigeants des différentes composantes du CNT (Conseil national de transition), qui dirige la rébellion libyenne.[onlypaid]
Cela, en dépit de la reconnaissance du CNT comme nouveau représentant du peuple libyen par plusieurs Etats européens. Le dernier en date, a été l’Allemagne très tatillonne de la chancelière Angela Merkel. Ces mêmes sources nous apprennent que la majorité des réunions tenues à Benghazi se soldent souvent par des accusations mutuelles qui tournent en bagarres. A titre d’exemple, la nomination des nouveaux « ambassadeurs » dans les capitales, notamment occidentales, a suscité de forts tiraillements au sommet. Les diplomates chevronnés qui ont lâché le régime de Kadhafi et ont rejoint la révolution se plaignent déjà de la méconnaissance de l’équipe dirigeante des subtilités des Affaires étrangères. D’autres sont allés jusqu’à critiquer le clientélisme de certains chefs qui optent pour la nomination des parents et des copains dans des postes importants. Les choses ne s’arrêtent pas là. A Benghazi, on n’hésite pas à s’interroger sur la destination des aides financières allouées par les pays donateurs. Au point où certains sympathisants des rebelles n’hésitent pas à parler de détournement de fonds et de mauvaise gestion. Dans ce contexte, les critiques se concentrent sur Ali Terhouni, responsable du domaine pétrolier au sein du CNT. Plusieurs personnes le soupçonnent d’avoir vendu en spot des quantités de brut largement en dessous du prix du marché. D’ailleurs, les observateurs ont remarqué l’épisode un peu cocasse du message du CNT transmis par Bernard Henri Levy au premier ministre israélien, et démenti par ce même CNT quatre jours plus tard. Un autre signe des divergences entre les membres de la rébellion libyenne. [/onlypaid]
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