Annoncées à l’occasion de la fête de la République, les décisions du président Kaïs Saïed de geler les activités du Parlement et de démettre le chef du gouvernement de ses fonctions – après des semaines de tensions institutionnelles et de colère populaire – divisent en Tunisie et à l’étranger.
Si le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, s’est soumis aux ordres de Carthage, le mouvement islamiste, Ennahda, avec à sa tête Rached Ghannouchi, le titulaire du perchoir, fustige sans cesse “un putsch”.
La centrale syndicale, la plus grande force ouvrière, a, quant à elle, apporté son soutien au président de la République, sous réserve de garanties constitutionnelles.
En guerre ouverte contre les islamistes, la leader du Parti Destourien Libre (PDL), à la tête des intentions de vote en cas de scrutin législatif anticipé, Abir Moussi affirme soutenir toute approche pour répondre aux attentes des Tunisiens.
Pour réussir ce processus inédit, le président de la République Kaïs Saïed s’est tourné vers son allié, le président algérien, Abdelmajid Tebboune, avec qui il s’est entretenu au téléphone.
Malgré les promesses de Kaïs Saïed de respecter les libertés, l’État de droit et la démocratie, la communauté internationale demeure très préoccupée par la situation en Tunisie.
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, exhorte au respect de la démocratie tunisienne et au maintien du dialogue ouvert avec tous les acteurs politiques et le peuple tunisien, tandis que le Quai d’Orsay souhaite le retour à un fonctionnement normal des institutions en Tunisie.
Partenaire stratégique de la Tunisie, l’Union européenne prône la préservation de l’État de droit, le rétablissement de la stabilité institutionnelle dans les meilleurs délais et la reprise de l’activité parlementaire.
La Tunisie ne mérite pas le sort qu il lui est présenté aujourd’hui. J espère El faraje pour eux
La communauté internationale . Une expression foure tout vidée de son sens par les tenants de la pensée unique. Ceux qui savent mieux que les tunisiens ce qui est bon pour les tunisiens. Le gars il est professeur de droit constitutionnel, si il est une personne au monde qui connait le cadre institutionnel de la Tunisie, c’est bien lui. 10 ans aprés la révolution de jasmin, c’est de pire en pire, à situation extremes, mesures extremes et de grâce, laissez les régler leurs affaires comme ils l’entendent, ils finiront par trouver leur voie. Nous n’avons que trop vu le résultat de vos interventions pour le sois-disant bien des peuples.
Il n’y qua voir comment ils dépècent la Lybie pour connaitre leur veritable intention. Si c’est le Maroc qui a permis un semblant de solution en Lybie avec les rencontres de Tanger, Bouznika et enfin les accords de Skhirat, ce n’est pas parceque sa diplomatie est magique, c’est juste parcequ’il a mit d’abord en avant l’interêt du peuple lybien avant les siens ou ceux des puissances étrangères. Il serait peut-être temps de devenir vraiment indépendant et d’oser les envoyer chier comme le fait un petit royaume résolument ouvert sur l’avenir, la modernité, et le monde; mais qui garde férocement ses riches et séculaires traditions. Inchallah khir pour les frères et soeurs de Tunisie.