La CIA est sur la sellette. La plus grande centrale d’intelligence au monde n’en revient toujours pas
de l’attentat qui a décapité le 30 décembre son état-major afghan. Un agent double,Humam Khalil Abu-Mulal al-Balawi retournée par les services jordaniens, mais toujours actif au sein d’Al Qaida a activé une ceinture d’explosif qu’il portait sur lui alors qu’il entrait dans une base de la CIA à Khost.
Devant les critiques dont sont l’objet depuis les services de renseignement américains, c’est le directeur de la CIA lui-même, Leon Panetta, qui monte au créneau pour défendre le travail de son agence. Et fait rare dans les annales de la presse américaine, c’est dans une tribune libre publiée dans le Washington Post que l’un des hommes les puissants de l’establishment américain a préféré prendre la parole.
Les explications de Leon Panetta ont frisé le ridicule et ont été largement raillées par les observateurs à Washington, surtout quand il a affirmé que « l’homme était sur le point d’être fouillé »…Dans la capitale américaine, l’ambiance rappelle étrangement les lendemains du 11 septembre et plusieurs voix s’élèvent pour appeler à une énième restructuration des multiples services secrets américains.