On n’apprend pas à un vieux…à faire la grimace. Moulay Ismaïl Alaoui, secrétaire général du PPS (ancien parti communiste marocain), est …
appelé à rempiler à la tête du parti lors du prochain congrès. Ayant annoncé plusieurs fois qu’il allait se retirer de la direction du PPS, l’ex-camarade n’a plus évoqué son retrait de la scène politique. Aujourd’hui et à quelques mois du prochain congrès, il entretient soigneusement le suspense et pousse le «machiavélisme» jusqu’à susciter plusieurs candidatures de membres du bureau politique.
Ismaïl Alaoui brouille les cartes
Donné partant au tout début de l’année, le successeur de Ali Yata, plusieurs fois ministre, se verrait bien, selon ses proches à la tête du PPS jusqu’en 2012. En effet, le secrétaire général des « camarades » sait que 2012 risque d’être une échéance politique historique à tous les niveaux, et il n’a pas envie que cela se fasse en son absence. A cet égard, plusieurs militants voudraient lui rendre « hommage » en le reconduisant pour deux autres années. Cette situation exaspère le candidat-favori à la succession de Moulay Ismaïl Alaoui, Nabil Benabdallah qui ne cache pas en privé son exaspération face à l’attitude du secrétaire général. Depuis son rappel de Rome suite au crêpage de chignon entre sa femme et l’épouse de son ministre de tutelle, l’ancien ministre de la communication multiplie les déplacements et les déclarations, parfois contradictoires. Pris d’une certaine fébrilité car jouant son avenir politique, Benabdallah essaie de mobiliser autant que possible, d’autant plus que le temps presse et que d’autres candidats plus « makhzen-compatibles» peuvent se déclarer d’ici 2012. Les regards se tournent de plus en plus vers Khalid Naciri, actuel ministre de la Communication, qui est particulièrement bien vu du Palais en ce moment pour sa gestion prudente des problématiques liées à la liberté de la presse.{JCSBOT SUBSCRIPTION=13,10,11,12}