Alors que le roi Mohammed VI procédait à la nomination de Badr Kanouni à la tête d’Al Omrane, le ministre de tutelle Ahmed Taoufiq Hjira se trouvait à Paris où il a appris la nouvelle comme monsieur tout le monde.
Si Najib Laraïchi savait que ses jours étaient comptés à la tête d’Al Omrane, il ne pensait pas être débarqué un samedi où tout le monde -à part le roi bien sûr- profitait d’un long pont à l’occasion de la fête de l’Aïd. Deux noms étaient cités pour remplacer Laraïchi à son poste de directeur général d’Al Omrane. En plus de Badr Kanouni, proche du ministre des Finances Salaheddine Mezouar qu’il a remplacé à Settavex, le nom de Jaouad Ziat, président de Prestigia était également évoqué. La balance a enfin penché du côté du candidat du patron du RNI qui vient du monde du textile. L’un des premiers chantiers auxquels devrait s’atteler le nouveau venu est le lancement d’audits dans les différentes structures d’Al Omrane. D’ailleurs, d’après des sources internes, la BNPJ se serait déjà rendue dans les locaux d’Al Omrane-Agadir. Ce qui ne constitue qu’un premier pas, selon les mêmes sources, puisque l’enquête devrait toucher prochainement d’autres villes du royaume.