Signe des temps au Maroc. Le monde du football -chasse gardée depuis l’indépendance- se livre depuis quelques semaines une guerre sans merci. Face-à-face, le président du WAC, Abdelilah Akram qui a concocté in extremis une liste [onlypaid]
qui semble tenir la route, et Faouzi Lakjaâ, président d’honneur de la Renaissance de Berkane que l’on dit soutenu en haut lieu. Alors qu’au début le chemin paraissait tout tracé pour ce dernier, la machine a coincé et sa candidature a pris du plomb dans l’aile. Ceci malgré le soutien du ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Ouzzine et du président sortant de la Fédération Royale Marocaine de Football, Ali Fassi-Fihri pourtant tous deux tenus au devoir de réserve. Les connaisseurs de la chose footballistique au royaume pensent que c’est la manière arrogante et hautaine avec laquelle Faouzi Lakjaâ s’y est pris qui l’a défavorisé dans la course. En outre, le fait que la rumeur fasse de lui l’homme d’Ilyas Omari l’a également desservi. Pour sa part, Abdelilah Akram plus rompu aux joutes du football a su tirer profit des faiblesses de son adversaire et rallier à sa cause plusieurs dirigeants mécontents de la gestion précédente que Faouzi Lakjaâ risque de perpétuer.[/onlypaid]
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