La fin du flou autour du sort de Mustapha Bakkoury, président (en sursis) de la Moroccan Agency for sustainable energy (MASEN), aura bientôt lieu, apprend Maghreb-Intelligence de sources dignes de foi.
Objet d’une colère «en haut lieu» depuis mars 2021, l’ancien patron de la CDG et ex-secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM, majorité), sera remplacé incessamment à la tête de la MASEN, l’organisme étatique qui devait avoir la main haute sur tout ce relève des énergies renouvelables au Maroc.
Nos sources refusent de préciser l’identité du successeur de Bakkoury, mais affirment qu’il s’agit d’un haut commis de l’Etat qui a roulé sa bosse dans plusieurs postes de responsabilité dont celui de ministre, de wali et de patron de plusieurs établissements publics de premier plan (énergie et transport) et qui s’est converti depuis quelques années dans le consulting.
Les déboires de Mustapha Bakkoury ont commencé en mars 2021 quand il avait été interdit de quitter le territoire pour se rendre aux Emirats en tant que commissaire du pavillon marocain à l’Exposition universelle.
Remplacé à ce poste par la ministre de l’Economie et des finances, Nadia Fettah Alaoui, il s’est éclipsé depuis et n’a plus été convoqué aux grandes réunions relatives aux énergies renouvelables dont certaines avaient été tenues sous la présidence du Roi Mohammed VI.