Le gouvernement Akhannouch 1 vit ses derniers mois voire ses dernières semaines. Des réunions entre les dirigeants de la coalition tripartite composant l’actuelle équipe gouvernementale se tiennent de plus en plus fréquemment afin de procéder aux ajustements nécessaires pour que le gouvernement Akhannouch 2 voie le jour après l’adoption définitive de la loi des finances.
Maghreb-intelligence apprend de sources bien informées à Rabat que l’USFP ne rejoindra pas la coalition et gardera encore sa posture de «mi-figue mi-raisin ». Les cadres socialistes s’attendaient à un geste amical de la part du Chef du gouvernement, mais les amis de Driss Lachgar devraient encore ronger leur frein pour un long moment.
Côté architecture gouvernementale, certains ministères devraient fusionner, alors que d’autres départements qui ont prouvé leur inefficacité vont changer de dénomination et de champs de compétences. Les secrétaires d’Etat annoncés au début de la législature devraient faire leur apparition.
En ce qui concerne les partants, certains ministres ont eux-mêmes émis le vœu de quitter le navire. Qui pour incompatibilité d’humeur avec le chef de gouvernement, qui pour manque d’appétence pour les affaires publiques. Parmi eux, Maghreb-intelligence a retenu les noms de l’Istiqlalien Mohamed Abdeljalil en charge du Transport et de la Logistique, des Pamistes Leila Benali responsable de la Transition énergétique et Ghita Mezzour qui pilote la Transition numérique et la réforme administrative.
Le titulaire de département de l’Education nationale Chakib Benmoussa, nouvellement admis à l’Académie du Royaume, serait également sur le départ. De même qu’un des fidèles du Chef du gouvernement en la personne de son Porte-parole, Mustapha Baïtas qui a complétement foiré sa mission et ses relations avec les journalistes dans la foulée.
D’autres ministres sont en ballotage. Leur destinée ne sera scellée qu’à la dernière minute. C’est le cas de Ryad Mezzour, de Fatim-Zahra Ammor et d’Aawatif Hayar. Le premier devrait changer de portefeuille, alors que les deux dernières seraient bien parties pour rester, malgré ce que dit souvent la presse.
Enfin, ce remaniement fera, à coup sûr, un homme heureux en la personne de Mouhcine Jazouli, très proche d’Aziz Akhannouch, qui sera « Upgradé » à la tête d’un super ministère englobant l’Investissement, l’Industrie, l’Inclusion économique et le numérique.