Le milliardaire Issad Rebrab, l’homme le plus riche en Algérie et dans le Maghreb, n’a finalement remporté aucune victoire dans le secteur automobile en dépit d’un fort lobbying qui s’est avéré totalement contre-productif. Le milliardaire algérien n’a pu récupérer aucune grande marque internationale et le gâteau du marché automobile est en train de lui échapper. En effet, au niveau du ministère algérien de l’Industrie, Rebrab n’a pu présenter qu’un seul dossier pour obtenir l’agrément qui lui permettra d’importer des véhicules neufs en Algérie. Il s’agit d’un dossier relatif aux dossiers des véhicules utilitaires de la marque japonaise Isuzu. Des camions et des bus, voila ce que risque de pouvoir commercialiser en Algérie en quantités très limitées. Un échec retentissant après plusieurs mois de lobbying et de lune de miel avec le nouveau pouvoir algérien dirigé par Abdelmadjid Tebboune.
Avec l’assistance et les bons auspices de son ancien « comptable », Ferhat Ait Ali devenu ministre de l’Industrie en janvier 2020 grâce à l’appui de l’ex-général Wassini Bouazza, Rebrab espérer récupérer les plus grosses parts du marché automobile à la suite de l’éviction de ses anciens adversaires oligarques déchus, à savoir les Oulmi, Tahkout ou Mazouz, propriétaires des anciennes usines de montage de véhicules neufs de l’ère Bouteflika.
Au final, Rebrab ne va rien récupérer et le marché de 450 mille véhicules neufs par an ne tombera pas dans son giron. Et pour cause, les grands constructeurs internationaux ont refusé de s’associer à lui à l’image de Toyota et de Volkswagen. En dépit d’un chantage caractérisé exercé par Ferhat Ait Ali, ces grands groupes ont préféré se retirer du marché algérien au lieu de subir le diktat d’un nouveau partenaire privé qui ne correspond pas à leurs attentes.
Le constructeur sud-coréen, Hyundai, a refusé de reprendre sa collaboration avec Issad Rebrab et il ne répond même pas à ses relances et ses correspondances. Le géant sud-coréen préfère temporiser et voir si l’Algérie ne va pas sombrer dans une nouvelle crise d’instabilité. Les constructeurs français comme Renault ou Peugeot ont adopté la même attitude et demeurent méfiants. Rebrab n’a pas pu les convaincre ni les rassurer. L’homme le plus riche en Algérie perd son pari et ne refera pas une santé dans l’automobile.
Votre article est ridicule Rebrab, n’a pas besoin de se » refaire une santé », comme vous dites, après avoir affirmé qu’il était l’homme le plus riche du Magrheb, ce n’est pas lui, mais Mohamed El Alaoui, roi du Maroc , qui possède la plus grande fortune d’Afrique et une part considérable des biens du Maroc à lui tout seul.
ce farhat ait nommi doit un jour ou l’autre finir comme son prédécesseur bouchouareb ou au mieux en compagnie de ouyahia
le Maroc est une « maîtresse avec laquelle on dort toutes les nuits, dont on n’est pas particulièrement amoureux mais qu’on doit défendre »