Par Ilyas Aribi
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Le petit-fils de l’icône africaine Nelson Mandela, Mandla Mandela, fait ces 48 heures sensation en s’attaquant ouvertement au Maroc dans le dossier du Sahara Occidental depuis Alger lors de la cérémonie de l’inauguration de la Coupe d’Afrique des Nations des joueurs locaux (CHAN) 2023. Les déclarations très hostiles du petit-fils de Nelson Mandela contre le Maroc ont été soigneusement préparées et étudiées en concertation avec les autorités algériennes, a pu confirmer Maghreb-intelligence auprès de plusieurs sources algériennes. Pis encore, de véritables arrangements ont été négociés pendant de longues semaines entre le régime algérien et Mandla Mandela pour aboutir à la démonstration du stade de Baraki à Alger où un évènement sportif continental a été instrumentalisé pour torpiller directement la présence marocaine au Sahara Occidental.
Selon les sources de Maghreb-intelligence, ces arrangements tournent essentiellement autour d’un important soutien financier qui sera accordé par Alger à Mandla Mandela qui veut créer une nouvelle fondation panafricaine depuis l’Afrique du Sud afin de faire du lobbying pour plusieurs « causes » qui alimentent des foyers de tension virulents sur le continent africain. Une fondation qui œuvrera officiellement pour la cause des libertés des peuples africains contre toutes les formes d’impérialisme. Ce projet tient beaucoup à cœur du petit fils de Nelson Mandela qui veut élargir ses activités hors des frontières de l’Afrique du Sud où il compte de nombreux déboires judiciaires avec ses proches et les autorités locales.
A Alger, le Mandla Mandela a reçu la promesse d’un financement conséquent de la part du pouvoir algérien qui peut aller jusqu’à 100 mille dollars USD. En contrepartie de ce soutien généreux, le petit-fils de Mandela fera ouvertement du lobbying pour soutenir l’agenda diplomatique de l’Algérie dans toutes ses interventions médiatiques ou politiques. Et la diatribe anti-marocaine du stade de Baraki n’est que le premier renvoi d’ascenseur du petit-fils de Nelson Mandela « à ses amis algériens ».