Les temps sont durs pour Philip Morris Maghreb, filiale maghrébine du géant mondial de la cigarette. Récemment, apprend Maghreb-Intelligence, cette filiale, qui a son siège à Casablanca, a dû procéder à une grande opération accordéon pour absorber les pertes qui se chiffrent à près d’un milliard de dirhams.
Une assemblée générale extraordinaire (AGE) a ainsi validé une augmentation, puis une baisse de capital de 992,3 millions de dirhams. Et cette décision a été notifiée au tribunal de commerce de Casablanca en date du 14 avril.
Selon nos sources, les pertes subies par cette filiale dirigée par le Marocain Jalal Ibrahimi (DG) ne s’expliquent pas que par les reculs des ventes des cigarettes dont les Marlboro.
D’autres facteurs ont plombé sa trésorerie et dont plusieurs redressements fiscaux décidés par les autorités marocaines et qui se chiffrent à plusieurs centaines de millions de dirhams.
Philip Morris figure parmi les opérateurs du secteur du tabac qui rechignent à augmenter les prix des cigarettes, privant ainsi la trésorerie du Royaume de conséquentes ressources, dont celles provenant de la taxe intérieure de consommation (TIC).