Par Ilyes Aribi
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Encore un nouveau malaise au sein des services secrets algériens qui n’en finissent pas de connaître une série de crises d’instabilité. Djamel Kehal Medjdoub, l’actuel patron de la Direction générale de la Sécurité Intérieure (DGSI), la plus importante direction des services secrets algériens, veut jeter l’éponge et quitter son poste pour demander une autre fonction qui sied davantage à son profil et ses compétences. Selon nos sources, l’actuel patron de la DGSI ne se sent pas capable de poursuivre sa mission à la tête de la DGSI en raison du manque de considération dont sont victimes les services secrets au niveau du Palais Présidentiel d’El-Mouradia.
Les dernières notes et synthèses de la DGSI n’ont pas été prises en compte par le président algérien Abdelmadjid Tebboune qui refuse régulièrement de prendre note des orientations préconisées par les services secrets en matière de gestion des affaires les plus sensibles de l’Etat. Le président algérien Tebboune privilégie régulièrement les conseils et suggestions de ses conseillers au détriment des analyses qui lui sont proposées par les diverses directions des services secrets algériens.
Cette posture suscite l’incompréhension et l’indignation de plusieurs hauts responsables des services algériens. Dans ce contexte très tendu, Djamel Kehal Medjdoub a ouvertement fait part de son désir de quitter ses fonctions pour demander une mutation vers un poste qui correspond davantage à ses aspirations. Il s’agirait, selon nos sources, de la La direction générale de la sécurité et de la protection présidentielle (DGSPP), un corps qu’il avait dirigé pendant 10 ans durant l’ère Bouteflika.