Après les déboires de ses candidats lors des élections régionales de Guelmim-Oued Noun et à la mairie de Rabat, l’USFP aurait finalement opté pour l’opposition. Considéré, depuis le fameux blocage du deuxième mandat de Benkirane en 2016-217, comme un parti-croupion du RNI, le parti de Driss Lachgar a fini par comprendre qu’il était indésirable dans la prochaine coalition gouvernementale (RNI-PAM-Istiqlal), malgré le score honorable réalisé le 8 septembre.
Si certains cadres de la formation socialiste ne décolèrent pas contre Aziz Akhannouch, accusé de les avoir lâchés, la plupart des membres du bureau politique préfèrent garder le silence pour le moment. En inter, l’appel à la tenue d’un congrès extraordinaire est sur la table. Le premier secrétaire pourrait, selon les sources de Maghreb-intelligence, présenter sa démission dans les prochaines semaines en protestation contre un « état de fait » qui l’oblige à se ranger à côtés de partis politiques qu’il déteste le plus au monde à savoir le PJD, le PPS et la gauche radicale.
La seule très bonne nouvelle serait la démission de ce fossoyeur qu’est Driss Lachgar.