Abdelmadjid Tebboune veut tisser une longue et durable alliance avec Said Chanegriha, l’actuel chef d’Etat-Major par intérim de l’Armée algérienne. Au départ, Said Chengriha devait uniquement assurer l’intérim à la tête du haut commandement militaire de l’ANP pour ensuite se retirer doucement le 5 juillet 2020 en prenant sa retraite après avoir accompli la stabilisation de l’armée algérienne, durement frappée par la disparition brutale d’Ahmed Gaid Salah le 23 décembre 2019, son chef charismatique durant ces 20 dernières années.
Said Chanegriha ne développait lui-même pas des ambitions politiques ou personnelles. Il aspirait au repos car il était conscient de tout le poids de la responsabilité de diriger l’institution militaire algérienne. Mais pour pouvoir mener à bien sa feuille de route, Said Chengriha avait besoin de tisser une alliance avec Abdelmadjid Tebboune, le président mal-élu le 12 décembre 2019. Esseulés et confrontés à de nombreux adversaires, les deux hommes ont convenu d’une alliance solide dés janvier 2020 avec pour objectif de neutraliser les forces occultes qui « voulaient » s’emparer du pouvoir réel au sein de l’institution militaire algérienne.
Ces forces occultes sont représentées par des généraux hérités de l’ère de Gaid Salah. Des généraux habitués au luxe du pouvoir et avec la disparition de Gaid Salah, il était inconcevable pour eux de rendre des comptes à un président civil appelé Abdelmadjid Tebboune.
Ensemble, Chanegriha et Tebboune vont affronter les vagues d’une mer très agitée. Ensemble, ils vont convaincre plusieurs dirigeants militaires influents de rallier leur cause. A partir du début avril 2020, Chengriha et Tebboune ont réussi à créer un clan puissant qui peut passer à l’offensive et neutraliser ses adversaires. Et ce fut l’offensive contre le Général Wassini Bouazza, le patron du renseignement intérieur, qui finira par imposer définitivement leur influence. Wassini Bouazza limogé et en prison, le célèbre général de corps d’armée Benali Benali écarté et affaibli, le très rusé général-major Abdelhamid Ghriss malade et écarté lui aussi, Meftah Souab, chef de la deuxième région militaire en fuite à l’étranger, et les autres chefs de région qui se sont alignés sur les positions de Tebboune et Chengriha, le puzzle final a été bel et bien achevé au profit d’un nouvel ordre qui se dessine au sommet du pouvoir algérien.
Mais au bout de ce chemin, Tebboune ne veut pas voir Chengriha partir. Le locataire du palais présidentiel d’El-Mouradia lui a proposé officiellement de prolonger sa carrière. En tant que quoi ? Chef d’Etat-Major de l’ANP ? Non pas si sûr. Chanegriha veut organiser sa succession et espère nommer son nouveau poulain le jeune Mohamed Kaidi. Dans ce contexte, Chanegriha finira sa carrière en tant que vice-ministre de la Défense nationale. Et ainsi Tebboune pourra toujours compter sur son nouveau allié notamment dans les futurs moments difficiles qui attendent l’Algérie…
Teb ne peut pas se faire volontiers orphelin ; il y va de sa propre tête. Il ne peut pas non plus demander à son parrain et protecteur de rester ou de ne pas rester ; ce serait un crime de lèse-majesté et, il y va encore de sa propre tête.
Une vache ne peut que regarder le train passer et péter à volonté pour se soulager ! Ah, la vache !
A quand un vrais président non désigné par des généraux corrompus et incultes, un ministre de la défense civil, des militaires qui s’occupent de défendre le pays ??
Le générale kaidi et l homme de la situation et vient de la nouvelle génération c un homme intègre
Intègre ! Le fait de le préciser veux tout dire, ça signifie que les autres sont tous pourris par la corruption, leur métier s’accaparer d’une manière ou d’une autre les biens de la nation. Il faut espérer que l’Algérie ne soit jamais attaquée par une autre puissance, ce serait une débandade terrible avec des malfrats ç la tête des armées, même le débile de Aftar est à craindre.