Un autre grand chantier très attendu à Casablanca et qui fait pschitt. Les autorités élues et les autorités locales de la Métropole ne sont pas arrivées à choisir un opérateur pour se charger de la gestion déléguée de la nouvelle décharge, soit un centre d’enfouissement et de valorisation des déchets ménagers.
Début janvier 2024, sept groupements, des entreprises marocaines mais aussi étrangères, ont soumissionné à l’appel d’offres relatif à ce grand projet qui devait nécessiter un investissement de plus de 3 milliards de dirhams: l’espagnol Coxabengoole, le groupement des marocains Arma Holding et SGTM, le groupement allemand Strat Eggersaman, le groupement maroco-turc Mojazine Abrar Investet Yesil Global Enerji, le groupement marocain Somagecet SOS, le franco-marocain CCEPCet Pollucean et le groupe chinois China Road and Bridge Corporation.
Or, à l’ouverture des plis, le 5 février, le maître d’ouvrage a écarté tous les postulants. Autrement dit, la maire Nabila Rmili (RNI) devra reprendre à zéro et lancer un nouvel appel international.
Mais il y a urgence: cette nouvelle décharge de quelque 260 hectares située à Mejjatia Ouled Taleb dans la province de Médiouna, doit recevoir recevoir les déchets ménagers et assimilés des communes de Casablanca, de la province de Médiouna et de celle de Nouaceur. Cela représente une moyenne de 6.000 tonnes par jour. L’actuelle décharge est presque saturée depuis longtemps.