Le commandant suprême de l’armée algérienne est fidèle à ses amis. Alors que toute l’Algérie pleure encore la mort des 257 passagers du crash de l’avion militaire de Boufarik, de nombreuses voix se sont élevées pour réclamer des explications et des comptes, et au ministère de la Défense nationale, on ne compte pas rester les bras croisés.
L’enquête sur les circonstances et les causes de ce crash aérien est toujours en cours. Une vingtaine de gradés de l’armée algérienne ont d’ores et déjà été sanctionnés pour diverses négligences, comme l’a révélé le média algérien d’investigation Algérie Part. Un seul haut responsable semble pourtant échapper à ces sanctions, le général-major Mohamed Laraba, le commandant de la base aérienne de Boufarik relevant de la première région militaire de Blida, selon les informations recueillies auprès des plus hautes instances militaires.
Ce général très âgé est un très proche du chef de l’Etat-Major de l’Armée algérienne, le puissant Ahmed Gaïd Salah. Dans sa colère contre la série de négligences qui caractérisent la gestion de cet aéroport stratégique, Gaïd Salah a épargné son ami le général-major Mohamed Laraba. Il est pourtant le premier responsable de cette infrastructure militaire. Officieusement, le haut commandement de l’Armée veut punir les officiers qui transigent avec la sécurité des passagers des avions militaires, en autorisant des civils et un nombre important de soldats à embarquer dans les gros-porteurs de l’armée algérienne qui convoient également du matériel militaire jusque dans l’extrême sud de l’Algérie.
Certains hauts gradés de l’armée abusent de leurs prérogatives et demandent régulièrement la permission de transporter des membres de leur entourage à bord des avions de l’armée algérienne. Mohamed Laraba est, d’ailleurs, le premier responsable qui doit contrôler ces flux de voyageurs pour s’assurer du respect des normes de sécurité. Et en dépit de toutes les critiques dont il fait l’objet, Ahmed Gaïd Salah continue de le maintenir dans ses fonctions. Une protection qui fait jaser à Alger.
Attendons les résultats de l’enquête pour voir quoiqu’ elle sera un peu biaisée. Normalement par morale et conscience des sanctions devraient toucher tous les responsables qui aurauent failli a leur mission, celle de veiller et sur l’entretien du matériel et sur les soldats car ils sont après tout les fils de ce pays. Allah yarhamhoum.
اللصوص يحمون بعضهم