Ils y croyaient, semble-t-il, « dur comme fer ». Mohamed Kettani d’Attijari wafabank et Anass Alami Houir de la CDG voulaient racheter les parts de Vivendi dans Maroc Télécom , et ont monté durant de longs mois des tractations avec des partenaires potentiels en capacité d’apporter du cash à leurs projets. D’après nos sources, c’est l’actuel patron d’IAM, l’insubmersible Abdeslam Ahizoune, qui aurait fait le forcing auprès du PDG d’Attijari Wafabank afin que ce dernier rassemble un tour de table exclusivement marocain pour récupérer Maroc Télécom des mains de Vivendi. « C’était la seule façon pour Ahizoune de garder son emprise totale sur l’empire qu’il dirige depuis une quinzaine d’années », nous explique un haut cadre bancaire à Casablanca sous couvert d’anonymat. Or, la semaine dernière : Patatras ! Mohamed Kettani, PDG d’Attijari WafaBank réunit lors d’un discret déjeuner les représentants de la CDG, du CIH et d’autres institutionnels qui étaient partie prenante de l’opération afin de les informer de l’échec de leur initiative de reprendre les 54 % de Vivendi. D’après nos sources à Rabat, c’est le ministère des Finances qui aurait mis fin à cette « folie » en informant les hautes autorités du danger que comportait la sortie de plus de 5 milliards d’euros en devises pour la stabilité économique du pays et la balance commerciale. Certaines mauvaises langues affirment cependant que Kettani n’aurait pas totalement « mouillé le maillot » pour défendre cette option maroco-marocaine, qu’il aurait été « contraint » de porter. « Cela a été presque un soulagement pour tous les protagonistes, racheter Maroc Telecom aurait signifié s’endetter lourdement pour les acquéreurs ». Tout est bien qui finit bien, donc…
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