Par Ilyas Aribi
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En pleine crise politique et diplomatique avec la France, l’un de ses partenaires stratégiques et majeurs, le régime Algérien rabat ses cartes et semble vouloir préparer l’avenir, à savoir tisser des alliances avec des personnalités politiques françaises afin de se repositionner sur l’échiquier politique de l’Hexagone où il est, pour le moment, totalement mis à l’écart au profit du Maroc qui a su comment rallier les autorités françaises à sa cause avec la reconnaissance officielle de sa souveraineté sur le territoire du Sahara Occidental. Profitant de la grave crise institutionnelle qui secoue la France depuis l’issue des dernières élections législatives anticipées de juin-juillet 2024, le Pouvoir Algérien a établi une stratégie pour faire une alliance avec un « cheval de bataille » sur lequel il va grandement miser pour les prochaines délicates échéances présidentielles de 2027 qui devront permettre d’élire un nouveau successeur à l’actuel président Emmanuel Macron.
Et le « cheval de bataille » du régime algérien s’appelle pour le moment : Dominique de Villepin. L’ancien Premier ministre du 31 mai 2005 au 17 mai 2007 et ancien chef de la diplomatie française de 2002 à 2004 est très courtisé par le Régime Algérien qui prépare d’ores et déjà la mise en place de tout un lobby chargé de soutenir activement sa potentielle candidature aux prochaines élections présidentielles françaises en 2027. Après une première visite en Algérie du 26 au 28 mars 2020, Dominique de Villepin est reparti à Alger en mai 2024 pour animer une conférence qui lui a été organisée en grande pompe par les autorités locales et au cours de ce dernier séjour, l’ancien fidèle collaborateur de Jacques Chirac, a échangé avec de nombreux conseillers et dirigeants influents du Régime Tebboune.
C’est à ce moment que l’ancien chef de la diplomatie française a fait part de ses ambitions présidentielles en constatant tout le grand intérêt que porte envers lui le pouvoir Algérien. Et depuis cette date-là, les rapports harmonieux ne cessent de s’approfondir entre ce poids lourd de la vie politique française et le Pouvoir algérien. Dominique De Villepin est l’un des rares politiques français à défendre ouvertement l’Algérie, ses positions et ses intérêts dans ses déclarations publiques depuis septembre 2024 dénonçant la montée en puissance en France des lobbys anti-français. Dominique De Villepin a même fait un précieux clin d’œil à Alger lorsque sur le plateau de France Info le 7 octobre 2024, il a déploré l’alignement d’Emmanuel Macron sur la position marocaine dans le dossier du Sahara Occidental sans tenir compte des préoccupations et intérêts de l’Algérie.
Une position qui s’explique par le travail de fond accompli dans les coulisses par les soutiens Algériens en faveur de De Villepin. De Yazid Sabeg, homme d’affaires prospère et très réseauté au sein de l’élite économique et politique française, en passant par les cadres dirigeants de la Grande Mosquée de Paris et jusqu’aux enfants ou famille de Mohamed-Seghir Mostefaï, le défunt premier gouverneur de la Banque d’Algérie, les réseaux algériens favorables et soutenant la candidature de Dominique De Villepin ne cessent de s’étoffer, certifient nos sources. La feuille de route du régime Algérien est bel et bien en marche avec pour ultime objectif reconquérir le pouvoir de l’influence qu’il semble avoir perdu aujourd’hui sur l’establishment français.
https://medias24.com/2024/12/05/dette-exterieure-du-maroc-lencours-a-plus-que-double-entre-2010-et-2023-banque-mondiale/
Quand ce ariby (alias A samsar )dira du bien de son pays ? l’Algérie n’a besoin ni devillpin ni zorro Français.elle est indépendante et emmerde la classe politique décadente avec ces maîtres sionistes.