La crise financière précipite le changement en Algérie. Il n’est plus question de dormir sur ses lauriers et de ne rien faire en attendant que les caisses soient renflouées par les ventes de pétrole. Des ventes qui peinent à se relancer en raison des fluctuations du marché mondial, et pour s’adapter à cette nouvelle conjoncture, la Sonatrach, poumon économique du pays, a d’ores et déjà commencé sa mue. Afin de réduire ses charges et d’améliorer sa rentabilité, Sonatrach a donc décidé de restructurer ses filiales. Comptant plus d’une centaine de filiales, l’entreprise publique va entamer la fusion de certaines d’entre-elles pour maîtriser les coûts et augmenter la productivité. Ainsi, deux grandes filiales de Sonatrach vont fusionner très prochainement pour inaugurer une nouvelle ère dans la gestion de ce mastodonte pétrolier algérien.
Ces deux filiales s’appellent Somik et Somiz. La Somik est la Société de maintenance industrielle de skikda, une importante zone pétrochimique pour Sonatrach. Et la Somiz est la Société de maintenance industrielle d’Arzew, la deuxième zone pétrochimique qui abrite les installations et raffineries de Sonatrach. Le projet du PDG Abdelmoumen Ould Kaddour est de réunir ces deux importantes sociétés qui développent des activités similaires, mais l’une à l’est et l’autre à l’ouest du pays.
Cette future fusion interviendra dans les prochains jours, et marquera le début de la nouvelle restructuration de la Sonatrach, le chantier politico-économique le plus important d’Algérie de cette année 2018.