Par Ilyas Aribi
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Vent de panique à Alger. Lors de la tenue de la dernière réunion du Haut Conseil de Sécurité le 18 janvier dernier à Alger, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a reçu tout un exposé sur des renseignements recoupés par l’ensemble des appareils sécuritaires de l’armée algérienne concernant la menace élevée d’un déploiement massif des drones israéliens au niveau de la frontière avec le Maroc.
Des rapports sécuritaires algériens ont affirmé qu’à partir du mois de février prochain, le Maroc s’apprêterait à déployer un nombre inédit de drones livrés par Israël dans le cadre d’un nouvel accord de coopération militaire approfondie entre les deux nouveaux alliés, à savoir Israël et le Maroc. Selon les renseignements militaires algériens, des drones israéliens ont d’ores et déjà commencé à survoler la frontière algéro-marocaine au niveau de plusieurs zones très sensibles. Les autorités militaires algériennes affirment détenir des preuves confirmant l’acquisition par le Maroc de plusieurs appareils du fameux drone israélien le Heron TP, l’un des drones les plus sophistiqués et les plus redoutables au monde.
Pour Alger, le déploiement de ces drones israéliens est fortement craint et alimente les angoisses des dirigeants militaires algériens. D’après les rapports sécuritaires et militaires présentés à Abdelmadjid Tebboune, ces drones israéliens risquent d’ébranler durablement les rapports de force avec le Maroc car ils offrent une force de nuisance et de frappe contre laquelle l’Armée algérienne n’est pas encore outillée.
Face à ce qui est qualifiée de nouvelle « menace substantielle » contre la sécurité nationale, les dirigeants algériens ont convenu autour de Tebboune d’accélérer l’acquisition de batteries anti-aériennes mobiles spécialement conçues pour neutraliser les drones. Et des contacts devront être initiés prochainement avec des partenaires occidentaux et chinois pour lancer les premières négociations.