Exclusif. Comment l’ancien opposant algérien Ghani Mahdi a utilisé le Maroc pour tromper la vigilance de sa Banque et du fisc suisse 

Ghani Mahdi, l’opposant algérien et ancien animateur de la chaîne télévision d’Al-Magharibia TV et candidat malheureux aux élections présidentielles annulées d’avril 2019, a utilisé le Maroc pour tenter d’échapper à un contrôle fiscal auquel il est soumis au sein de la Banque Crédit Suisse et les autorités fiscales suisses suivent de près ce contrôle en raison du caractère très occulte des transferts financiers effectués depuis la Turquie et la France par cette personnalité algérienne.
Selon nos sources, avant d’entrer en négociation avec les services secrets algériens notamment par le biais de la Direction de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DDSE), le renseignement extérieur algérien, Ghani Mahdi s’est rapproché de certains interlocuteurs marocains pour tenter de s’établir au Maroc avec pour objectif de construire un refuge qui lui permettra de se mettre à l’abri d’ éventuelles poursuites judiciaires pour fraude fiscale et blanchiment d’argent que pourraient enclencher à son encontre les autorités suisses.
Tout a commencé en septembre-octobre 2023 lorsque la banque Crédit Suisse a repéré un opaque et occulte transfert bancaire opéré par Ghani Mahdi vers sa fondation Tahadi. Il s’agit d’un transfert bancaire de près de 25 mille euros. Ce versement non-justifié a attiré l’attention des inspecteurs en matière de surveillance des opérations de blanchiment d’argent au sein de la Banque Crédit Suisse. Une enquête a été déclenchée et Ghani Mahdi a été contacté.Pour trouver une parade, l’opposant algérien élabore un projet de voyage au Maroc pour distribuer des aides humanitaires aux  victimes du sinistre séisme ayant ébranlé le 8 Septembre le Maroc.
Ghani Mahdi organise rapidement ce voyage au cours duquel il a rencontré des interlocuteurs marocains avec l’espoir de trouver des relais qui peuvent l’aider à se domicilier au Maroc afin de jouir d’un refuge doré. Mais ce plan a été abandonné par Ghani Mahdi qui a été confronté à l’intensification des procédures de contrôle des inspecteurs de la Banque Crédit Suisse. Face au risque de plus en plus élevé d’une inculpation pour blanchiment d’argent, Ghani Mahdi fait un virage radical et décide de se rapprocher finalement du régime algérien. En tant que ressortissant algérien, il est conscient que l’Algérie ne va jamais l’extrader vers la Suisse  au cas de pépins judiciaires.
Et avec les services secrets algériens, Ghani Mahdi espérait conclure un deal qui lui est totalement profitable puisqu’il a promis de tout balancer sur le mouvement Rachad et ses alliés, principaux adversaires du régime algérien, en échange d’une réhabilitation dorée et d’une protection judiciaire en béton. Et c’est ainsi que Ghani Mahdi a coupé court à toutes les discussions avec ses anciens interlocuteurs marocains auxquels il miroitait un ambitieux projet d’une installation au… Royaume chérifien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  1. القاسمي 16:12 - juillet 17, 2024

    هذا خبر تافه لان المناضل مهدي رجل مستقيم ويعارض الفساد الميتشري في الجزائر في عهد الكابرانات
    بل هو رجل دو مصداقية هدفه تقدم الجزائر وتوحيد شمال إفريقيا دول الاتحاد المغاربي لمواجهة تحديات العولمة

  2. Hassan 19:16 - juillet 17, 2024

    C’est un peu tiré par les cheveux. 25 000 dollars ? Vous parlez d’un blanchiment d’argent ? Parlez plutôt de nos responsables qui détournent des milliards 😪

  3. Kamel 23:29 - juillet 20, 2024

    Exact ressemblance de Abdou samsar, même prétention d ‘opposant politique virtuel, Escroc et mercenaire de la plume, Que des fourberies et mensonges.samsar , quoi !

    1. ADN 14:08 - juillet 22, 2024

      Non, Abou Samar est vraiment opppsant. Le gouvernement Algérien l’a même condamné à mort et l’ONU en a même parlé.