Par Ilyas Aribi
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Le Chef d’Etat-Major de l’Armée algérienne, Said Chengriha, effectue depuis le 12 novembre dernier une importante et stratégique visite à Pékin en Chine. Accompagné par une importante délégation militaire de très haut niveau, le patron de l’Institution militaire algérienne s’est lancée dans une « mission séduction » en Chine avec l’espoir de convaincre des partenaires chinois de venir aider l’Armée algérienne à développer la fabrication de drones militaires, a-t-on pu apprendre auprès de plusieurs sources algériennes très bien informées dans ce dossier.
C’est pour cette raison que Said Chengriha s’est entretenu dès son arrivée à Pékin avec des hauts responsables du Bureau de la Coopération Internationale (OIMC).de l’Armée chinoise. Espérant pouvoir convaincre les autorités chinoises de transférer des technologies militaires de pointe vers l’Algérie, Said Chengriha a rencontré au lendemain de sa visite à Pékin les hauts responsables de la société Poly Technologies Inc, une entreprise (Groupe) d’État spécialisée dans la production et l’import-export de matériels et équipements civils et surtout militaires. La compagnie rdy un fournisseur de solutions intégrées pour la défense nationale et les systèmes de sécurité de plusieurs pays partenaires de la Chine. L’Armée algérienne espère bénéficier de son savoir-faire et de son expertise moyennant des partenariats commerciaux qui permettront à l’Armée algérienne de poursuivre sa modernisation sans dépendre à chaque fois de son fournisseur traditionnel qui est l’Industrie militaire Russe.
Selon nos sources, Said Chengriha s’intéresse tout particulièrement à l’une des filiales stratégique de ce géant chinois de l’armement et il s’agit de l’Aerospace Shenzhou Aerial Vehicle Co., Ltd qui produit différents équipements de drônes et de vaisseaux aériens avec des progrès techniques très impressionnants. C’est surtout avec cette société chinoise que l’Armée algérienne désire nouer des partenariats pour envisager un début de développement des activités de montage et de recherches ainsi que de formation au profit de la naissante industrie militaire algérienne dans ce domaine.
Soulignons enfin qu’à travers les négociations avec ces partenaires chinois, l’Algérie espère aussi combler un certain retard dans l’usage et développement des drones par rapport à son voisin et rival le Maroc largement soutenu, aux yeux des dirigeants algériens, par des équipementiers occidentaux et israéliens.