Exclusif : Ce que l’on sait sur le séjour psychiatrique de Kaïs Saïed à l’hôpital « Razi » de Manouba

Secret bien gardé, l’état de santé des dirigeants politiques a toujours été « un sujet tabou » en Tunisie. Candidat à sa propre réélection, dans un scrutin joué d’avance, Kaïs Saïed – qui occupe une place à part dans la galerie des présidents tunisiens – a pourtant été le chef d’État le plus confronté à l’étalage, sur la place publique, de son état de santé, à la fois physique et mentale.

Si plusieurs articles de presse sont apparus, dès l’annonce de la première candidature de Kaïs Saïed à l’élection présidentielle de 2019, soulignant que l’universitaire est atteint de l’alexithymie, une difficulté à identifier ses propres émotions et à en parler aux autres, Maghreb Intelligence apprend de sources bien informées que le chef d’État est atteint du syndrome d’Asperger.

En effet, ce trouble du spectre autistique engendre un désordre du développement d’origine neurobiologique et affecte essentiellement la manière dont les personnes communiquent et interagissent avec les autres. Mais contrairement à certains autres troubles du spectre de l’autisme, la personne concernée n’est atteinte d’aucune déficience intellectuelle, ni de retard de langage.

Par ailleurs, « Kaïs Saïed avait déjà effectué un séjour psychiatrique, entre 2001 et 2002, à l’hôpital Razi dans le gouvernorat de la Manouba pour un réhabilitation psychosociale », nous confirme notre source. Jugé inapte à assumer les charges de la fonction présidentielle par ses détracteurs, celui qui se distingue de ses prédécesseurs à la fois par son comportement, ses décisions et les réactions qu’il suscite briguera un deuxième quinquennat à l’issue du scrutin présidentiel du 6 octobre prochain.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *