Par Maghreb Intelligence
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En ce moment, le haut commandement militaire de l’armée algérienne est totalement secoué par un scandale inédit qui risque d’ébranler pour toujours les rapports de force au sein de l’institution militaire algérienne. Depuis le 4 juillet dernier, date à laquelle les Algériens ont découvert la fuite sur les réseaux sociaux de l’enregistrement secret d’Ahmed Gaid Salah, le puissant chef d’Etat-Major de l’Armée algérienne, le ministère de la Défense situé sur les hauteurs d’Alger vit au rythme de l’enquête menée par la Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée (DCSA) pour identifier les véritables auteurs de cet enregistrement secret.
La suspicion règne en maître et un climat très tendu règne au sein de l’armée algérienne. Mais le plus incroyable concerne « la trahison » dont fut victime Gaid Salah d’un réseau de personnes réputées pour leur versatilité et leur mercantilisme au sein du sérail algérien. En effet, il faut savoir, d’abord, que cet enregistrement a été diffusé sur internet par un certain Bensedira Alsaid, un blogueur au passé très troublant. Avant de s’établir à Londres, Bensedira était un ancien agent du DRS du général Taoufik. Proche de l’ex-patron des services algériens qui croupit en ce moment à la prison militaire de Blida, Bensedira a fui l’Algérie pour s’installer au sultanat d’Oman. Craignant pour sa vie à la suite de son implication dans plusieurs scandales politiques, Bensedira trouve de l’aide aux pays du Golfe pour s’installer, ensuite, à Londres à partir de 2012-2013. Et depuis 2016-2017, l’ex-agent du DRS a réapparu par enchantement pour tenter de s’imposer comme l’un des influençeurs sur le web algérien. Comment ? Selon nos informations, Bensedira a noué une alliance avec le controversé et sulfureux Anis Rahmani, le lobbyiste et patron du groupe Ennahar TV. Anis Rahmani fréquentait régulièrement Londres pour y avoir créé une société permettant à Ennahar TV d’activer depuis le Royaume-Uni. Anis Rahmani et Bensedira se sont rencontrés à maintes reprises depuis 2017. De leurs rencontres à Londres, une alliance a été tissée pour travailler dans un seul et même clan. Anis Rahmani a contribué financièrement au lancement du blog de Bensedira « Flash Disk » et lui avait porté assistance pour aménager un studio et lancer une web TV appelée BFN. Toutes les informations que le sieur Anis Rahmani ne pouvait pas diffuser sur ses médias, il les donnait à son allié Bensedira.
L’objectif était de manipuler l’opinion publique algérienne et de détruite les « adversaires politiques » des parrains d’Anis Rahmani, à savoir Said Bouteflika et le clan présidentiel. Mais le mouvement algérien va bousculer les données stratégiques. A la suite de la chute des Bouteflika, Anis Rahmani et Bensedira ont tenté d’offrir leurs services à l’Etat-Major de l’Armée algérienne. Méfiante, cette dernière institution n’a pas ouvert les portes aux lobbyistes et anciens acolytes de Said Bouteflika.
Pis encore, Anis Rahmani sera convoqué et placé sous enquête. Le prince des médias algériens perd son influence et l’angoisse le terrasse par peur de finir ses jours en prisons comme tous les oligarques et acteurs du clan présidentiel. Bensedira, orphelin, cherche de nouvelles alliances. Et c’est à ce moment-là qu’Anis Rahmani a activé ses contacts pour mettre en relation Bensedira avec l’entourage du général-major Habib Chentouf, l’ex-patron de la Première région militaire de Blida, l’homme qui devait succéder à Gaid Salah à la tête de l »Etat-Major de l’Armée algérienne. Neutralisé et emprisonné en octobre 2018, le général Habib Chentouf a été « exfiltré » pour s’en fuir à l’étranger depuis Mars 2019.
Source potentielle de danger pour Gaid Salah, Anis Rahmani incite son ami Bensedira à entrer en contact avec le général Habib Chentouf. Les deux hommes devaient se rencontrer dans un hôtel à Madrid en Espagne, d’après plusieurs sources concordantes. Cette rencontre aurait été annulée à la dernière minute, mais plusieurs militaires encore fidèles au clan présidentiel des Bouteflika et au général Chentouf ont entretenu des contacts avec Bensedira. Et pour se venger contre Gaid Salah, ces derniers ont utilisé Bensedira comme « boite aux lettres » en lui confiant un enregistrement de 60 minutes qui porte préjudice à Gaid Salah. Un montage de 7 minutes a été diffusé et d’autres montages peuvent être révélés dans les jours à venir. Il s’agit d’une véritable offensive médiatique et politique contre le chef d’Etat-Major algérien secoué par les manifestations du vendredi algérien. En colère contre cette « trahison », Gaid Salah n’a pas encore réagi. Quant à Anis Rahmani et les autres collaborateurs de Bensedira, ils observent un silence intriguant. L’enquête de la DSCA est toujours en cours…
Il n’y a que de la traîtrise dans dans cette sphère. Aucune dignité, aucune honneur. Comme quoi, ils se tiennent tous par la barbichette.
Il est souhaitable que l’opinion publique voit le contenu de cet enregistrement afin de mettre fin aux agissements de cet analphabet et abruti caporal Gaid salah
Prudences, réserves, et vigilances sur les contenus des réseaux sociaux, et leurs fuites des enregistrements,, et « à la Une »…..
Trop de faux, trop de magouilles, trop de plans préparés de déstabilisations qui visent l’Algérie
Modération, Retenue, et Sagesse sont de mise