Ceux qui avaient placé beaucoup d’espoirs dans l’arrivée de Driss Ouaouicha au département de l’Enseignement supérieur n’ont pas été déçus. C’est du moins valable pour celles et ceux qui devaient faire tout un parcours de combattant pour arracher une équivalence à leurs diplômes obtenus à l’étranger.
En effet, Driss Ouaouicha, qui n’est pas un néophyte en matière d’enseignement supérieur, consacre un bon bout de son temps à régler ce problème qui pourrit la vie à des milliers de Marocains. «Il est conscient qu’on ne peut pas jouer avec l’avenir de nos jeunes qui ont besoin des équivalence de leurs diplômes pour travailler ou être promus», explique un proche du ministre.
Avant Driss Ouaouicha, c’était le PJDiste Khalid Samadi (ex-télé-prédicateur) qui dirigeait ce département et qui se moquait du devenir de ceux qui se bousculaient à sa porte à la recherche d’une équivalence. Sauf évidemment, comme nous l’avions écrit en temps opportun, les militants et cadres de son parti, la formation islamiste qui dirige toujours le gouvernement marocain.