La fille du conseiller du roi du Maroc et ancienne ministre française de la Culture, Audrey Azoulay, est devenue la nouvelle présidente de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture. Le vote a été très serré et le candidat qatari, Hamad Bin Abdulaziz al-Kawari, qualifiée pour le round final était très difficile à battre. La candidate française n’a pu remporter les 30 voix nécessaires pour briguer la présidence de l’Unesco que grâce au fort lobbying de l’Egypte, des Emirats-Arabes-Unis et de l’Arabie Saoudite auprès des représentants des autres pays. Abou Dhabi, Ryad et Le Caire auraient même menacé de quitter l’organisation onusienne si jamais le candidat du Qatar venait à être élu. D’ailleurs, au moment où les Etats-Unis et Israël ont annoncé leur retrait de l’Unesco, de nouvelles défections auraient fatales pour une organisation qui bat déjà de l’aile. La première mission donc d’Audrey Azoulay serait de convaincre Washington et Tel-Aviv de revenir sur leur décision. Une affaire qui s’annonce rude au regard des exigences des deux capitales. En tout cas, la victoire de la France est aujourd’hui partagée par les principaux pays du Golfe qui ont pu gagner une bataille dans leur guerre contre le Qatar.
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