Le nouveau pouvoir libyen n’en peut plus de l’état d’anarchie dans lequel est plongé le pays depuis l’effondrement du régime de Mouammar Kadhafi. D’après des diplomates en poste à Tripoli, le gouvernement d’Ali Zeidan ne contrôlerait même pas le ¼ du pays. [onlypaid]
Le reste étant à la merci de dizaines de milices disposant de centaines d’hommes bien équipés et qui font régner leur propre loi, y compris dans les rues de la capitale. L’enlèvement tout récemment de Mohamed Ali Ghaous, directeur du cabinet du premier ministre a été la goutte qui risque de faire déborder le vase de la patience des autorités officielles libyennes. L’idée de recourir à des forces étrangères pour désarmer les milices fait son petit bonhomme de chemin. Les pays occidentaux contactés dont les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et l’Italie ayant décliné cette offre, le premier ministre libyen Ali Zeidan pense sérieusement à demander l’aide d’une force panarabe composée de soldats qataris, jordaniens et égyptiens appuyés le cas échéant par des troupes turques. D’après des sources bien informées à Tripoli, la population libyenne livrée au racket des milices, soutiendrait majoritairement une telle opération. [/onlypaid]
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