Un certain nombre d’associations basées en France, soutenues par des partis d’extrême gauche, ont interpelé le 22 mai par voie de communiqué les autorités marocaines après l’arrestation du journaliste Soulaiman Raissouni pour appeler au « droit à la présomption d’innocence, à un procès équitable et à un traitement en conformité avec les textes internationaux signés et ratifiés par le Maroc », comme si le rédacteur en chef du quotidien Akhbar Al Yaoum qui fait l’objet d’une plainte de la part d’un jeune homosexuel de Marrakech pour viol et agression physique caractérisée doublée de séquestration avait été mis au secret ou que les poursuites engagées sous le contrôle du parquet compétent avaient été menées hors procédure judiciaire.
D’emblée, ces associations connues pour leur à-priori tendancieux à l’égard du royaume et de ses institutions crient à la « fabrication d’un procès politique », relayant d’emblée une fake news, celle de « quinze agents policiers en civil » venus l’interpeller aux abords de son domicile. Contrairement à ces fausses allégations lancées sur les réseaux sociaux par l’activiste Maâti Monjib, lui-même poursuivi dans une affaire de détournement de fonds reçus d’ONG étrangères, il n’y a eu ni arrestation « spectaculaire et humiliante », ni descente massive des forces de l’ordre, mais seulement quatre policiers venus sur ordre du parquet interpeller l’accusé, sans violence, ni tapage et ce conformément aux procédures légales en vigueur.
Les associations contestent même les droits du plaignant en le présentant avec dédain comme un individu « se faisant appeler Adam Muhammed ». Une attitude désobligeante et insultante pour une victime courageuse qui n’a pas caché son identité et qui a usé de son droit légitime à dénoncer les sévices qu’elle a eus à subir de la part de son bourreau.
Après sa garde à vue, Raissouni a été présenté, lundi 25 mai, devant le procureur général près la cour d’appel de Casablanca qui a ouvert une enquête préliminaire sur la base du témoignage de la jeune victime publié sur Facebook. Le jeune homosexuel a répété lors de son audition par la police judiciaire les circonstances du viol et des violences qu’il a subis en 2018. Et déjà, ces associations qui prétendent défendre les droits de l’Homme mettent en doute ses dires, uniquement parce-que les faits datent d’il y a deux ans, niant ainsi le caractère imprescriptible de tels crimes abominables !
Présenté devant un juge d’instruction, Raissouni a été mis en examen pour « viol avec violence et séquestration » et placé en détention provisoire à la prison civile d’Oukacha. Une première audience de son procès est fixée au 11 juin prochain. Une procédure parfaitement légale vu la gravité des faits qui lui sont reprochés et les preuves accumulées à son encontre que le prévenu n’a nullement été en mesure d’en contester la teneur, s’agissant en sus du témoignage précis et accablant du jeune Adam qui a décrit les lieux de sa maltraitance, mais qui dispose aussi d’éléments matériels que la justice à versés dans le dossier d’accusation et qui seront exposés lors du procès.
Il n’y a donc pas eu d’ « arrestation traumatisante et humiliante » comme le laissent faussement entendre ces associations qui n’ont même pas pris la peine de se renseigner auprès du plaignant ou de sa défense avant d’émettre un jugement à l’emporte-pièce sur l’affaire qui suit normalement son cours.
Les associations s’interrogent si Raissouni serait à ce point « un dangereux criminel » à qui la police judiciaire aurait du réserver plutôt, selon eux, un traitement de faveur. Raissouni, devenu journaliste et chef d’une rédaction dont le directeur a été condamné dans une affaire de multiples viols, serait-il de par sa profession au-dessus des lois pour qu’il soit traité en VIP ?
Comment est-il possible que ces associations de défense des droits de l’Homme qui protègent aveuglément ce journaliste, ne disent rien de ses nombreux propos homophobes sur les réseaux sociaux ? N’est-ce pas là ce qui caractérise « la culture du viol » remarquable au sein de ce genre de corporations de militants qui font fi des valeurs universelles au nom de la défense d’un criminel uniquement parce-que celui-ci épouse leur forme de militantisme à géométrie variable.
Ces militants s’interrogent sur la présence d’une équipe de journalistes lors de l’arrestation du prévenu et du fait qu’ils auraient eu vent de son arrestation. N’est-ce pas le cas sous d’autres cieux lorsqu’un criminel est emmené sous les yeux des caméras ? Ces associations sont étonnamment oublieuses des affaires Strauss-Kahn, Weinstein et Epstein aux Etats-Unis mais lorsqu’il s’agit d’un cas ayant lieu au Maroc, celles-ci crient au complot politique. En France, pays de résidence de ces associations, il y a eu l’affaire Tariq Ramadan où l’accusé a été arrêté et maintenu en détention. La justice a-t-elle été accusée d’être aux ordres au nom des garanties requises que pouvait présenter l’accusé ? Les faits étaient suffisamment graves, comme pour le cas de Raissouni pour qu’il demeure en détention jusqu’à son procès. Cela n’est pas un déni de justice, ni au Maroc, ni ailleurs.
Manifestement peu compétentes en droit, ces association discutent le fait que ce soit le parquet général de Casablanca qui se charge de ce dossier alors que la victime réside à Marrakech. Etonnante question à plus d’un titre. Les associations qui doutaient plus haut dans leur communiqué de l’existence même de la victime, assurent maintenant qu’il vit à Marrakech. Ne savent-elles pas que le plaignant a bel et bien déposé plainte à Casablanca désignant Raissouni comme son bourreau et que de ce fait la procédure a été enclenchée dans la même ville ?
Mieux encore, ces associations s’interrogent sur la justice marocaine qui ne se serait pas penchée sur des cas de harcèlement sexuel relatés de la même façon sur les réseaux sociaux. Là encore, le commentaire de comptoir prend le dessus sur le sérieux dont doivent faire preuve ces associations. Elle sont manifestement ignorantes du nombre d’affaires de ce genre traitées par la justice chaque année et ne voient que celle qui est surmédiatisée s’agissant d’un journaliste homosexuel refoulé et homophobe. Dire cela de la justice rappelle le cas de ces chauffards qui pris pour avoir brulé un feu rouge tentent de se dédouaner auprès de l’agent qui les verbalisent en disant que d’autres automobilistes ont eux aussi enfreint le code de la route…
Ces associations qui citent à peine la déferlante de haine sur les réseaux sociaux blessantes et humiliantes à l’encontre d’Adam Muhammed, uniquement parce-qu’il a ouvertement déclaré son homosexualité, prennent fait et cause pour son violeur qui en sa qualité de journaliste n’a cessé de donner la parole à des extrémistes religieux dont son frère le prédicateur Ahmed Raissouni, doublure du cheikh Youssef al-Qaradawi, lui-même disciple de Hassan el Benna, fondateur de la secte des Frères musulmans. Les attaques violentes contre toutes les minorités sexuelles leur promettant le bûcher n’intéressent manifestement pas ce groupuscule d’associations… La filiation de Soulaiman Raissouni à cette tribu où l’on retrouve Tariq Ramadan et ses frasques sexuelles en France devrait pourtant donner à réfléchir à ces associations connues pour leur islamo-gauchisme et qui combattent sans l’avouer le droit aux LGBT+ de vivre sans être harcelés, violés ou pire menacés par des fatwas islamistes.
Ces associations devraient plutôt s’interroger sur les crimes commis par cet ex-fonctionnaire municipal tombé par hasard dans la marmite du journalisme vindicatif que sur les motivations complotistes imaginaires de cette arrestation. Comment penser à une vengeance politique alors que les faits qui sont reprochés à Raissouni sont étayés et dévoilent une personnalité bourrée de complexes et de pulsions que le métier du journalisme a octroyé une forme d’impunité totale ?
Et pour le laver de ses crimes avant même son procès, ces associations citent sans aucune distance ces écrits sur une soi-disant gestion sécuritaire de la pandémie de Covid-19 qui aurait été désastreuse C’est très mal connaître la situation au Maroc que de dire de telles fantaisies. Peut-être que ces militants devraient faire la comparaison avec la situation qui prévaut en France, patrie dont ils font l’apologie ou encore celle qui agite l’Amérique avec le cas de George Floyd, ils y auraient plus de matière sérieuse à traiter, tant les sujets sur lesquels elles devraient se pencher sont lourds et nombreux, plutôt que de chercher à démontrer l’indémontrable au Maroc.
Quelle étonnante époque où l’on voit des associations prétendant défendre les droits de l’Homme et établies dans des démocraties occidentales venir réfuter aujourd’hui le droit à un homosexuel de désigner le coupable d’actes atroces, pour voler au secours de ce dernier au nom du respect des libertés.
Qui a monter cette kabbale ? Encore un tordu des services, que ne feraient ils pas pour ce débarrasser d’un journaliste libre ou trop curieux !!! C’est dégoûtant, il ne reculent devant rien, pour faire taire la presse, seule les louanges de sa très crade majesté ne seront accepté désentravent pourquoi continuer à laisser paraître une presse qui ne parle que des chiens écrasés ? Faite un geste pour la planète, inutile d’abattre des arbres pour écrire ces balivernes que personne ne lit et qui ne sert qu’aux marchands de sardines illettrés.
Ce Gérôme Galveli où il est payé par le makhnez ou il le tient par les couilles comme beaucoup pseudo journalistes et hommes politiques français car dans le chantage le makhnez en connaît un rayon!