L’affaire des déchets italiens importés au Maroc, avec la bénédiction du gouvernement Benkirane, continue de faire des remous. Fin décembre 2017, la chambre des Conseillers avait créé une commission d’enquête parlementaire dont la présidence avait été confiée à Ahmed Touizi, sénateur sous les couleurs du PAM.
En début de semaine, cette commission a adressé une requête au président de la chambre pour auditionner Nizar Baraka, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et Secrétaire général de l’Istiqlal. « Il ne s’agit nullement de convoquer M. Baraka, mais d’avoir recours à l’expertise du CESE pour éclaircir plusieurs points ayant trait à l’importation des déchets », nous explique une source parlementaire.
En 2016, cette affaire avait fait grand bruit au Maroc, où 2.500 tonnes de déchets italiens avaient été importés par des cimentiers. Cela avait surtout valu d’acerbes critiques à l’ancienne ministre de l’Environnement, la harakie Hakima El Haité. Le dossier est malgré tout aujourd’hui loin d’être bouclé.
pauvre pays, le maroc est une poubelle