Par Mohamed Foulahi
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Sur l’année 2022, le Maroc a extradé 30 ressortissants étrangers faisant l’objet d’un mandat d’arrêt émis par leurs pays respectifs et généralement par Interpol également, apprend Maghreb-Intelligence de sources judiciaires.
La Cour de cassation, instance judiciaire habilitée à trancher quant aux demandes d’extradition, a également donné son feu vert pour remettre à leurs pays 24 autres ressortissants étrangers.
Par contre, la même juridiction a refusé six demandes d’extradition permettant ainsi à autant de ressortissants étrangers de retrouver leur liberté.
La Cour de cassation est en phase de statuer concernant six autres cas.
Au Maroc, l’extradition est décidée par cette haute juridiction, mais est conditionné par l’accord des autorités gouvernementales puisque c’est le chef de l’Exécutif qui signe les décisions en question.
Grâce au savoir-faire et à l’expérience de sa police, le Maroc a fini par devenir l’une des destinations les plus déconseillées pour les criminels recherchés par Interpol.
Certains et des plus notoires, après de longues années de cavale, finissent entre les mains de la police marocaine aux frontières aériennes ou maritimes.