Au Maroc, c’est la haute saison pour les recrutements effectués par les corps sécuritaires et militaires avec l’approche de la fin de l’année scolaire. Commençons d’abord par l’armée: les Forces armées royales (FAR) embauchent à tour de bras en annonçant récemment les dates des concours d’accès aux institutions de formation militaire: hommes de troupes, sous-officiers et officiers. Cela concerne aussi bien l’aviation, l’artillerie, la cavalerie que la Marine royale.
D’autres corps sécuritaires et paramilitaires ne sont pas en reste comme les Forces auxiliaires, les gardiens de prison, voire les sapeurs pompiers et les gardes-forestiers. En tout, cela fait plusieurs milliers de potentielles jeunes recrues qui vont passer leur baccalauréat en juin prochain avant de rejoindre leurs écoles et instituts.
Et c’est du pain béni pour le gouvernement de Aziz Akhannouch qui se démène pour faire aboutir des chantiers bancals comme Awrach et Forsa.
Selon le programme de l’actuel Exécutif, son chef, également président du Rassemblement national des indépendants (RNI), s’est engagé à créer un million de postes d’emplois d’ici la fin de son mandat. Mais. Au vu de ce qui a été réalisé jusque-là, une telle performance relèverait plutôt de la science-fiction.