Mais à quoi sert exactement la Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT) que dirige Imad Barrakad? La Cour des comptes, dans son dernier rapport, nous apporte une réponse d’une saisissante signification.
Selon les conclusions des magistrats de Zineb El Adaoui, la SMIT n’a réalisé que 7% de ses projets. Entre autres exemples, la Cour affirme que certains projets n’ont pas du tout été réalisés. Il s’agit du Programme pays d’accueil touristique (PAT) qui est resté lettre morte, de même que le contrat-programme Karyati qui devait bénéficier au tourisme dans le monde rural.
Au lieu de s’acquitter de ses missions, la SMIT, relève la Cour des comptes, tient absolument à figurer dans le tour de table des sociétés régionales touristiques sachant qu’elle n’a aucune sorte de valeur ajoutée à apporter.
Un autre zéro pointé est alloué à au programme d’hébergement touristique dédié aux Ksours et aux Casbahs. Concrètement, et une après son lancement, ce programme n’a connu aucune réalisation.
Imad Barrakad a par contre exercé de grandes pressions pour intégrer la société touristique régionale de Draâ-Tafilalet et n’y est pas parvenu. De ce fait, cette société n’a pas encore vu le jour.
Selon les professionnels du secteur, cette multitude d’intervenants ne sert en rien le tourisme national et la SMIT reste l’exemple le plus flagrant.