A Abidjan, si on ne pavoise pas dans le clan présidentiel, on n’est pas loin de crier déjà victoire. Le lobbying effréné de ces derniers mois auprès de l’Élysée a fini par payer.
Claude Guéant secrétaire général de l’Élysée et homme de confiance de Nicolas Sarkozy, aurait rassuré Laurent Gbagbo que la France allait reconnaître les résultats des prochaines élections présidentielles qui auront lieu le 31 octobre 2010. Un homme a joué un rôle déterminant dans le choix de l’Elysée. C’est Stéphane Fouks, ami de Sarkozy, dont l’agence RSCG Worlwide est en charge de la campagne électorale de Laurent Gbagbo. En outre, la France suspecte les deux adversaires de Gbagbo, Henri Konan Bédié et Alssane Ouattara, d’être soutenus par des organisations africanistes américaines. Mais si la France s’est engagée à reconnaître les résultats de l’élection du 31 octobre, elle a quand même posé quelques conditions. Paris voudrait que la campagne se déroule dans le calme et que les autorités ivoiriennes n’aient pas recours au bourrage des urnes. Chose que le numéro 1 ivoirien a promis aux envoyés de l’Elysée. La partie qui va se jouer en Côte d’ivoire va vraisemblablement être très serrée, mais Paris ne doute pas pour autant des chances de son candidat préféré. Si l’on se fie aux sondages commandés par TNS Sofres d’Emmanuel Rivière, Gbagbo peut affronter les urnes tranquillement.
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