Après le Royaume-Uni et la Belgique, c’est au tour de la Libye de classer la Tunisie sur la liste rouge des pays où la propagation du virus constitue un risque accru pour la santé publique.
Réuni jeudi, le Conseil des ministres libyens a décidé la fermeture immédiate des frontières terrestres, aériennes et maritimes avec la Tunisie pour une semaine reconductible afin de freiner la propagation du variant Delta.
Dans un contexte sanitaire critique, les autorités libyennes se sont engagées à prendre en charge tous les ressortissants libyens bloqués en Tunisie pour les rapatrier suite à cette décision unilatérale.
Désormais, la situation épidémique en Tunisie est hors de contrôle : le bilan global est passé à 473 229 cas de contamination et 15 861 décès depuis l’apparition du virus, alors que le système de santé s’est effondré et les médecins multiplient les appels de détresse en l’absence de vaccins.
Pendant ce temps, la classe politique au pouvoir est très occupée par un bras de fer stérile et se contente de voir des centaines de Tunisiens mourir quotidiennement sans réagir pour mettre fin à la catastrophe sanitaire que traverse le pays.
…و كلهم بائعي الهواء