Le constat, amer, fait l’OTAN actuellement est que les armes fournies à l’Ukraine pour pouvoir tenir tête à la Russie ne suffisent pas.
L’Ukraine comme l’OTAN se plaignent de la pénurie des munitions que doivent utiliser les troupes de Zelensky.
Et pour cause: l’armée ukrainienne utilise aujourd’hui plus de munitions que ce que peuvent fournir les industriels des pays de l’OTAN.
L’une des solutions à l’étude aujourd’hui pour sortir de cette impasse est de recourir à des pays non occidentaux pour se fournir en munitions et parmi ces pays, on cite le Maroc aux côtés de la Corée du Sud, la Jordanie ou encore le Pakistan.
C’est l’une des pistes étudiées actuellement comme le déclare Ivan Klyszcz, chercheur au Centre international pour la défense et la sécurité (ICDS) en Estonie, à l’AFP.
«Je vois pas mal de contacts avec des pays en dehors de l’alliance comme la Corée du Sud, le Maroc, la Jordanie, le Pakistan», a-t-il affirmé, ajoutant que «Les solutions à court terme devront venir de l’extérieur. Tout le reste prendra des mois et des mois».
Interrogé, un expert marocain en questions de défense, remet en doute une telle implication du Maroc dans la fourniture de munitions à l’armée ukrainienne. Et pour plusieurs raisons: le Maroc n’a pas encore développé une telle industrie lui permettant de répondre aux sollicitations de l’OTAN et installer des unités prendra beaucoup de temps.
Deuxièmement, Rabat préfère ne pas s’impliquer dans ce conflit de manière directe, selon la ligne de conduite adoptée dès l’enclenchement de la guerre, en l’occurrence préserver ses relations avec Moscou tout en continuant à appeler à la résolution pacifique des conflits.