La page des scrutins partiels ayant été tournée le 25 janvier avec la circonscription de Larache (Nord), on a désormais la configuration définitive de la première chambre du parlement marocain. Le Parti de la justice et du développement (PJD, islamistes au pouvoir) garde le cap avec 124 sièges contre 125, suivi du Parti authenticité et modernité (PAM) avec le même nombre de sièges, 102, remportés le 7 octobre 2016. Le Parti de l’Istiqlal (PI,opposition) se classe à la troisième place (44 élus contre 45 précédemment), suivi du Rassemblement National des indépendants (RNI, 40 contre 37 en 2016), et du Mouvement Populaire (MP, 25) qui a perdu deux sièges.
L’Union Socialiste des forces Populaires (USFP), qui était sur le point de perdre son groupe faute du nombre requis d’élus (20), a amélioré son score en atteignant 21 sièges grâce au RNI. L’Union constitutionnel (UC) conserve le même nombre de sièges avec 19 élus. Quatre petits partis ont droit entre trois à un siège chacun. Au total, douze partis politiques sont représentés dans cette chambre alors que le gouvernement que dirige le PJD est adossé à une majorité de six formations.