Alger ne décolère pas contre le président ivoirien, El Hassane Ouattara qu’elle soupçonne d’avoir pesé de tout son poids sur la Cédéao pour que celle-ci décide l’envoi d’une force armée africaine dans le nord du Mali. [onlypaid]
Le ministre algérien délégué aux Affaires maghrébines et africaines qui était présent à Abuja lors du sommet élargi de la Cédéao, n’a pas ménagé ses efforts pour dissuader les dirigeants africains d’envoyer des forces militaires afin de déloger Al Qaïda du Mali. Le président nigérian, d’habitude aligné sur les positions algériennes, a de son côté été très intransigeant. D’après des sources diplomatiques à Paris, Goodluck Jonathan n’a pas pu résister aux pressions américaines qui poussaient vers une intervention armée. Aujourd’hui, l’Algérie qui a freiné des quatre fers en voulant donner la priorité aux négociations, va devoir composer avec une force militaire étrangère présente sur ses frontières. Le pire pour Alger, c’est que le contingent africain va être appuyé par une force spéciale française de 300 militaires. Une manière pour Paris de mettre le nez dans les « affaires algériennes ». [/onlypaid]
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