Le Président Algérien n’est pas dénué d’humour. Alors que le web s’enflammait depuis vendredi dernier suite à la publication sur le blog obscur d’Alain Jules- professeur français et journaliste à ses heures perdues-, de l’annonce de la mort d’Abdelaziz Bouteflika dans une clinique helvète,[onlypaid]
le Président dinait tranquillement avec quelques proches au palais de la Mouradia. Immédiatement alerté par le responsable de la sécurité au sein du palais Présidentiel de la propagation de la rumeur sur la toile, Bouteflika aurait eu ce trait d’humour à ses invités : « Je vous confirme les rumeurs annonçant mon décès ». Dans un premier temps, Bouteflika décide de ne rien faire, de ne pas réagir, car cela aurait été selon lui « humiliant ». Cependant, les coups de téléphones de proches inquiets se multipliant, le Président Algérien commence peu à peu, samedi matin, à prendre la mesure de la situation et des risques de déstabilisation qu’elle pourrait entrainer. Une enquête est ainsi commandée au Département Renseignement Sécurité- DRS, les services secrets algériens, placés sous la direction du général de corps d’armée Mohamed Médiène Toufik- et cette dernière conclut qu’il n’est pas exclu que Jules aie été manipulé par une frange au sein même de l’appareil algérien, ce dernier connaissant des guerres fratricides ces derniers mois. En effet, avec l’éviction de Abdelaziz Belkhadem et de plusieurs autre proches de Bouteflika du gouvernement, certains observateurs estiment que la guerre menée par Belkhadem, notamment à l’encontre de l’ancien général Khaled Nezzar, ne serait pas étrangère à la disgrâce du clan de fidèles à Bouteflika. Ces derniers, furieux d’avoir été écartés du pouvoir, auraient peut être cherché à se venger. Samedi à midi, la décision est prise par Bouteflika de mettre fin aux rumeurs, d’une manière ou d’une autre. Dans un premier temps, le Président Algérien pense recevoir Yamina Benguigui, ministre Française de la francophonie, en visite en Algérie. Cette option est vite écartée au profit d’un démenti laconique du ministère de affaires étrangères. Après tout, aurait estimé le Président : « il ne faut jamais donner de la confiture aux cochons ». Bouteflika avait en effet été meurtri d’avoir eu à s’adonner à une mise en scène similaire il y a deux années, alors que son frère était mourant d’un cancer, et que ses conseillers l’avaient persuadé de recevoir « en famille » Zinedine Zidane afin de mettre fin aux rumeurs sur le déçès de celui qui était également son médecin personnel. [/onlypaid]
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