Confiné avec son épouse dans son riad de Marrakech, l’ancien patron du FMI, qui passe la moitié de son temps dans le royaume chérifien, n’est pas pour autant résigné. Si, les lendemains économiques s’annoncent improbables, pour Dominique Strauss-Kahn cela ne devrait pas être le cas. Fort d’un somptueux carnet d’adresse, où chefs d’Etats et ministres côtoient hommes d’affaires et communicants, le brillant économiste est sûr de ne pas chômer. Son expertise reconnue de par le monde sera sollicitée un peu partout dans la planète.
A la tête de Parnasse International, DSK se sent d’humeur conquérante et pour cela il aiguise ses armes et raffermit son réseau, chose dans laquelle, par ailleurs, il excelle. Au Maroc, dont est originaire son épouse Myriem L’Aouffir, et où son cabinet a été consulté pour la mise en place du statut de Casablanca Finance City (CFC), il compte un réseau bien fourni. Ainsi, ses amitiés transcendent les étiquettes politiques et traversent les âges. Elles vont de l’ancien patron du RNI et de la CGEM (confédération patronale), Salaheddine Mezouar, au leader du parti nationaliste de l’Istiqlal, Nizar Baraka, avec qui il partage certaines idées de relance économique post-Covid-19, en passant par le jeune communicant Omar Alaoui envers lequel il a une affection bien réelle. Selon les sources de Maghreb-Intelligence, ce dernier fait désormais partie des plus proches « conseillers » de Dominique Strauss-Kahn.
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